Non, la campagne de vaccination mondiale ne constitue pas une arme biologique
On sait que les vaccins font leur effet et permettent d’éviter dans la majorité des cas de contracter les formes les plus graves de la maladie
Le site Internet de l’Agence latino-américaine d’information (ALAINET) a publié un article reprenant les arguments de Geert Vanden Bossche, virologue allemand qui avait travaillé pour l’Alliance pour la vaccination (GAVI) et la Fondation Bill and Melinda Gates, arguments qui remettent en cause la campagne de vaccination massive qui se déroule dans le monde entier. G. Vanden Bossche affirme qu’il s’agit de l’une des stratégies les plus efficaces « pour faire d’un virus relativement inoffensif une arme biologique de destruction massive ». C’est FAUX : à ce jour, on sait que les vaccins font leur effet et permettent d’éviter dans la majorité des cas de contracter les formes les plus graves de la maladie.
« On ne peut imaginer de stratégie plus efficace pour faire d’un virus relativement inoffensif une arme biologique de destruction massive », affirme G. Vanden Bossche au sujet des mesures mises en place dans le monde entier dans le but de freiner la pandémie
Selon ce texte, G. Vanden Bossche affirmerait que la vaccination et les mesures de distance sociale constituent une stratégie efficace pour faire d’un virus « relativement inoffensif une arme biologique de destruction massive ». Il est vrai que le virologue l’expose de cette manière dans une carte ouverte à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), mais cette information est fausse : à ce jour, la campagne de vaccination fait preuve de son efficacité. Les décès dus à la covid-19 ont diminué de manière drastique dans les pays où la campagne a bien progressé : fin mai, le Royaume-Uni ne recensait, pour la première fois en dix mois, aucun mort associé au SARS-Cov-2. Cela illustre bien que les vaccins font leur effet et permettent d’éviter dans la majorité des cas les formes les plus graves de la maladie.
Par ailleurs, les fabricants de vaccins sont en train de mettre au point des alternatives au cas où surgirait un nouveau variant suffisamment différent pour rendre les vaccins inefficaces. La reconception des vaccins en vue de les adapter aux nouveaux variants n’a rien de nouveau ni d’extraordinaire : ainsi, chaque année, les vaccins contre la grippe doivent être modifiés, car ils sont devenus obsolètes.