Pfizer/BioNTech
Le vaccin mis au point par l’entreprise pharmaceutique américaine Pfizer et l’entreprise de biotechnologie allemande …
Le vaccin mis au point par l’entreprise pharmaceutique américaine Pfizer et l’entreprise de biotechnologie allemande BioNTech, également connu sous le nom de Comirnaty, utilise la technologie de l’ARN messager (ARNm). Il s’agit d’une technique qui introduit du matériel génétique synthétisé en laboratoire dans les cellules humaines, afin qu’elles apprennent à produire une protéine, dans le cas présent la protéine Spike, que l’on trouve dans le virus SARS-CoV-2. De cette manière, les cellules fabriquent des copies de cette protéine et créent des anticorps permettant de parvenir à l’immunité contre le virus.
Les essais cliniques ont commencé en avril 2020 et les résultats ont été présentés le 18 novembre. Au total, 43 661 personnes y ont participé, réparties entre les États-Unis, l’Afrique du Sud, l’Allemagne, la Turquie, l’Argentine et le Brésil, selon les données fournies par l’entreprise pharmaceutique. Sur la base de ces essais, son vaccin présentait une efficacité de 95 %.
Le vaccin de Pfizer s’administre en deux doses, à un intervalle de 21 jours. Fin mars, 79 pays avaient autorisé son utilisation, notamment les États-Unis, l’Union européenne, l’Australie, les États du Golfe persique, dix États d’Amérique latine (entre autres le Mexique, la Colombie, le Costa Rica et le Pérou), de même que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Parmi les effets secondaires les plus fréquents, on trouve notamment la douleur dans la zone d’injection, la fatigue, les maux de tête, les douleurs musculaires et frissons, les douleurs articulaires ou encore la fièvre, selon l’Agence européenne des médicaments. Jusqu’à une personne sur dix peut souffrir de nausées ou d’une inflammation dans la zone de l’injection. Parmi les effets secondaires peu fréquents (moins d’une personne sur 100), on trouve notamment l’inflammation des ganglions lymphatiques, le mal-être général, les douleurs dans les extrémités, l’insomnie ou encore les démangeaisons dans la zone d’injection. La paralysie faciale est considérée comme un effet secondaire rare (une personne sur 1000), et aucune réaction allergique n’a été détectée.
Le vaccin de Pfizer peut se conserver au congélateur pendant six mois à une température comprise entre -80 et -60°C. Il peut se conserver pendant cinq jours à une température comprise entre 2 et 8°C.